
L’Autorité générale syrienne pour les ports terrestres et maritimes a annoncé avoir conclu un protocole stratégique d’accord avec la société chinoise « Fidi Contracting », visant l’investissement de plus d’un million de mètres carrés dans les zones franches syriennes.
Selon un communiqué officiel publié jeudi 22 mai, ce protocole permet à la société chinoise d’exploiter entièrement la zone franche de Hasiya, située dans le gouvernorat de Homs, soit une superficie d’environ 850 000 mètres carrés. L’objectif est d’y créer une zone industrielle complète avec des usines spécialisées et des infrastructures de production modernes.
Le même protocole autorise également « Fidi Contracting » à investir sur 300 000 mètres carrés supplémentaires dans la zone franche d’Adra, située dans la banlieue de Damas, afin d’y développer des projets commerciaux et des services adaptés aux besoins du marché local et régional.
La durée fixée pour cet investissement est de vingt ans, durant laquelle la société chinoise s’engage à respecter un calendrier précis de réalisation des différentes phases du projet, tout en garantissant sa viabilité économique et en consolidant le rôle stratégique des zones franches dans l’attraction des investissements étrangers directs.
L’Autorité portuaire syrienne a précisé que ce partenariat contribuera considérablement au développement des infrastructures des zones franches ainsi qu’à la dynamisation de leurs activités commerciales et industrielles, permettant à la Syrie de renforcer sa position comme un centre régional majeur pour le transport et la logistique.
Avant la guerre sur le sol syrien déclenchée en 2011, la Syrie comptait quatre grandes zones industrielles traditionnelles : Adra près de Damas, Cheikh Najjar à Alep, Hasiya à proximité de Homs et Deir Ezzor. Depuis lors, d’autres zones industrielles ont émergé dans les régions échappant au contrôle de l’ancien gouvernement Assad, particulièrement dans le nord dans les zones rebelles.
La Chine, qui était un allié important de l’ancien gouvernement, a récemment exprimé son intérêt pour la stabilisation rapide de la Syrie et son espoir que le pays retrouve bientôt la paix et la voie du développement, selon une déclaration récente de son représentant auprès du Conseil de sécurité des Nations unies.