Premier décès lié au coronavirus en Syrie

Les autorités syriennes ont annoncé dimanche 29 mars le premier décès lié à l’épidémie de Covid-19, où neuf autres cas confirmés ont été officiellement recensés.

Le ministère syrien de la Santé a annoncé dimanche 29 mars le premier décès lié au Covid-19. Neuf autres cas ont été officiellement recensés par les autorités syriennes, qui ont adopté toute une série de mesures visant à endiguer la propagation du virus.

Le ministère a indiqué dans un communiqué le « décès d’une femme à son arrivée à l’hôpital dans un état d’urgence. Après analyse il s’est avéré qu’elle était atteinte du coronavirus ». Le ministère n’a pas donné plus de détails.

Le premier cas de Covid-19 avait été recensé dimanche 22 mars. Le ministre de la santé, Nizar Yaziji, avait déclaré que les autorités avaient enregistré « un premier cas de coronavirus en Syrie chez une personne venant de l’étranger », sans pour autant préciser le pays de provenance.

Mesures strictes pour lutter contre la propagation du coronavirus

Le gouvernement syrien a adopté des mesures strictes pour lutter contre la propagation du virus en instaurant notamment un couvre-feu de 18 heures à 6 heures du matin chaque nuit sur l’ensemble du pays à partir du mercredi 25 mars, en fermant ses frontières, en arrêtant les vols provenant de l’étranger, en interdisant les déplacements entre les différents gouvernorats.

Les premières mesures avaient été prises dès mi-mars avec la réduction du temps de travail pour les fonctionnaires et la fermeture des écoles et universités.

Les déplacés internes particulièrement exposés au risque de propagation

L’Organisation mondiale de la santé a prévenu que le pays avait une capacité limitée pour faire face à une propagation rapide du virus, les infrastructures médicales ayant été ravagées par neuf ans de conflit. La pandémie menace les 6,5 millions de déplacés internes dans le pays.

L’ONU a exprimé son inquiétude quant aux conséquences potentielles d’une éventuelle épidémie de coronavirus dans le nord-ouest de la province d’Idlib, où plus d’un million de civils sont entassés dans des camps près de la frontière turque dans des conditions particulièrement insalubres.

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